Parmi les acteurs du Display 70% (sur les derniers chiffres) utilisent la programmatique comme technique de réservation d’espaces, pilotée par des humains mais en dernier ressort achète , les inventaires des éditeurs. La distance qu’apporte la techno. entre la marque et ses cibles augmente, les traders médias manquent de transparence et l’achat d’audiences possède son lot d’effets négatifs .Cette technologie promet parfois l’impossible sur la réservation des emplacements publicitaires. Toutefois, c’est dans ce contexte que l’usage des bloqueurs de publicité en France a prospéré, estimés présents dans 30% des navigateurs web. C’est pourquoi que l’on peut conclure que les annonceurs ne sont pas au rendez-vous de l’expérience utilisateur via à vis de l’expérience publicitaire. Alors qu’appelle-t-on une publicité acceptable capable de passer les Adblocks ?
Un comité “acceptable ads” dédié pour réussir à passer les Adblocks !
Tout d’abord, notons que l’ éditeur d’adblock Plus (le plus influent) est à l’origine de ce comité (2015). Il deviendra indépendant que 2 années plus tard. Son objectif depuis 2017 est d’apporter aux éditeurs respectueux des internautes, la possibilité de faire partie d’une liste blanche leur permettant d’avoir des inventaires publicitaires qui passent les adblocks.
C’est quoi une bannière convenable au sens du comité ?
A quels endroits ces publicités sont-elles posées ?
Ensuite, les pubs ne doivent être omniprésentes par leur intrusivité ou gêner la lecture du contenu par l’internaute. Elles ne doivent pas se placer à l’intérieur du contenu rédactionnel, éditorial pour ne pas être filtré par les bloqueurs de publicité
De plus, elles doivent respecter un certain nombre de standard indiqué par le “comité de publicités acceptables ». Les bannières de publicité qui suivent les items d’acceptabilité font partie d’une liste blanche. Dans ce cas les Adblocks affichent alors sans problème le message de l’annonceur.
En outre, au-dessus de la ligne de flottaison (la partie qui se trouve être visible avant le scroll de l’internaute) seulement 15% peut être occupée par des bannières. En dessous de cette zone, c’est 25% de publicités toléré.
Mention clairement exposée sans ambiguïté pour les bloqueurs de publicité
Ainsi, les publicités acceptables ne sont pas ambiguës et ne se confondent pas avec le reste du contenu de la page. Une distinction marquée clairement “publicité” doit être lisible. Un message clair qui indique, que c’est de la publicité, voilà tout.
Les tailles des Pubs pour passer les Adblocks
De toute façon, tout dépend de l’emplacement de la bannière. On observe 3 situations principales par rapport au contenu principal. Rappelons les notions de contenu principal.
Effectivement, c’est le “main content ” au sens html. C’est situé au centre d’une une page web ou application mobile. Ne compte pas les espaces répétitifs et ce contenu doit être unique. C’est celui d’ailleurs que retient les spiders ou autres crawler des moteurs de recherche. Bref, donc, ne sont pas du contenu principal les liens, les barres latérales, le logo, les champs de recherche, les pieds de page.
La ligne de flottaison
Aussi, 3 cas donc principaux à considérer pour réussir à passer les Adblocks ? :
- Au-dessus du contenu principal, la hauteur maximale de l’annonce est de 200 pixels.
- À côté du contenu principal, la largeur maximale de l’annonce est 350 pixels.
- Sous le contenu principal, la hauteur maximale de l’annonce doit être de 400 pixels
Un espace doit être laissé par la bannière pour le Contenu Principal sur la taille standard d’écran.
- 1 366 x 768 pour les ordinateurs
- 360 x 640 pour les appareils mobiles
- 768 x 1 024 pour les tablettes.
Tracking publicitaire pour un tiers
A noter, la grande majeure partie des éditeurs de sites internet trouvent par la publicité une façon de fournir du contenu gratuit au lecteur. C’est un modèle vertueux qui permet une juste rémunération sur le travail fourni , blogueurs et Médias compris. Principalement, les bannières “convenables” sont celles qui ne font aucun tracking pour des tiers et appliquent le standard “do no Track”. Personnellement, il faudra qu’on m’explique comment les ad networks comme Taboola, outbrain, Critéo etc ne traquent pas pour des tiers ! Mais bon…
Attention à l’intitulé des fichiers, les bloqueurs de publicité peuvent les filtrer !
Précisément, la construction d’une page de destination est assez compliquée déjà. Donc si en plus on se tire une balle dans le pied ! Oui je veux dire que le nommage d’un fichier image comme visuel sur une landing comme par exemple ma-pub-top.jpg (ou le terme ads etc..) entraîne aussi des blocages de la page par un bloqueur de pub. Les infographistes peuvent voir leur créa bloquées, dans le cadre d’une campagne google ads par exemple, c’est un peu dommage !
Pour finir , résumons “comment réussir à passer les Adblocks”? : 3 bonnes pratiques peuvent se distinguent sur ces 3 schémas de principe :
Enfin, ne soyons pas naïfs non plus (Google et autres ayant signés des passes-droits pour figurer parmi des listes blanches en amont du blocage local à la volée des adblocks). Aujourd’hui repérons les bonnes règles de base en termes d’affichage pour un message publicitaire responsable qualifié pour figurer sur liste blanche. Bon allez vive la pub quand même ! Pas trop lourdingue messieurs les marketeurs, ne pas être bloqué par les bloqueurs de publicité où passer les Adblocks plus facilement devient possible ! 🙂