L’été approche à grand pas maintenant, il est temps de bien se localiser lors d’une balade de fin de soirée ! Faire le point sur ce qui se passe sur le référencement local devient donc nécessaire (laborieuse entrée en matière mais bon.. 😉 ) . Je vais donc revenir sur quelques fondamentaux, puis sans aucune méthode scientifique, analyserai une requête locale dans les serp de Google (qui s’affiche et comment). Maais avant tout, 1 info de dernière minute comme dirait l’autre, pour certaines catégories l’apparition de Serp Locaux pour les Hotels et restaurants sous forme de carousel sur les serveurs Us de google ! Apparemment lisibles uniquement sur les Pc desktop, et selon certains navigateurs. Donc en test..
Rappel sur le référencement naturel local
Je ne reprendrai pas ce que j’ai pu énumérer antérieurement dans le détail et notamment les critères de positionnement pour être vu localement . Non, seulement, quelques rappels.
Y être sans y être dans les serp à pictos rouges
Alors que certains s’évertuent à remplir contentieusement une fiche adresse, d’autres ne font rien et sont bien mieux positionnés. Alors quand est-il vraiment ? Que faut-il faire pour être au minimum considéré par l’algo dit « local » de Google ? La firme de montain view collecte d’autorité, pour alimenter sa base d’adresses géolocalisées, des données externes souvent issues de référentiels sûrs à ces yeux comme les inscriptions métiers, télécom, statistiques diverses. Cela fait que certains, par ancienneté d’inscription sur ces supports, se voient octroyer des bons positionnements, sans rentrer aucune donnée chez Google. La marche à suivre ,pour y figurer lors d’une totale absence de visibilité, consiste à bien coder son site, à remplir des formulaires, et à se faire connaitre sur son périmètre d’intervention ou zone de chalandise.
Optimiser son site pour le “paraitre local” naturel
- Un site qui ancre sa position locale avec mentions d’identification géographiques à l’aide de snippet (hdcard) lisible par les crawlers.
- Faire des pages dédiées selon les localités couvertes avec un balisage (Meta Tag), titrage (H1) et contenu dédié. Rien de nouveau sous le soleil.
- Ouvrir son site avec des liens externes sur des plateformes sociales, d’avis et de recommandations pour encourager les internautes à vous populariser.
- Tacher d’avoir un site optimisé pour les appareils mobiles et tablettes.
Chercher des points d’appui externes
Remplir sa fiche Google Adresse avec enseigne, adresse, téléphone, email liés directement à votre affaire (continuité depuis son inscription Insee jusqu’à sa petite annonce locale). Elle permettra de vous afficher sous forme de picto rouge lors d’une recherche que Google considère comme locale avec les informations que vous aurez décidé (vidéos, images, coordonnées). Attachez de l’importance au choix des catégories dans cette formalité (5 au total maxi), l’url de destination devra être orientée plutôt sur la page d’accueil.
- Etre présent sur les annuaires professionnels (cylex, kompass, pages pro) et métiers (interprofessionnels, syndicats).
- Figurer sur les annuaires grands publics télécom (pages jaunes, sfr, 118712..)
- Recueillir des liens entrants vers votre site pro depuis d’autres sites locaux (chercher des synergies et partenariat par complémentarité métier). Exemple : dépannage informatique avec graphiste.
- S’inscrire sur les réseaux sociaux grands publics (facebook page, linkedin..) en plus de Google plus local bien sûr. Cela permettra d’avoir un lien supplémentaire « Google plus » sous la description de votre parution sur la 1ere page de Google.
Bon, une fois que l’on a dit cela, est-ce que l’on a tout résolu ? Ce n’est pas sûr. Google doit bien partir de quelque part pour construire son propre référentiel dont :
- Autorité des sources (fiabilité, aie ! si changement de nom, déménagement..mise à jour importante)
- Historique (date de création)
- Positionnement géocentrique (??) favorable au centre-ville ? Pas sûr semble-t-il, selon la nature des données de géolocalisation, street view.
- Fiabilité des données externes (avis réels ou spam ?)
Quoiqu’il en soit, résumons par le fait que Google adresse alimente les fiches Cartes Maps, mais aussi les pages Google plus (pro) et incite fortement tout professionnel à figurer sur son réseau social. L’écosystème local chez Google pourrait se dresser ainsi.
Analyse d’une requête SERP Google locale selon type d’appareils
Aucune véracité scientifique mise à part une connexion non loguée, cache et paramètres de filtres retirés. De toute façon, peu importe ici, l’objet est de faire une « image » à 1 instant « T » des serp de Google selon 3 types d’appareils pc de bureau, smartphone et tablette.
Pc de bureau
Tout d’abord une supériorité numéraire sur le nombre de liens par rapport à 1 type de requête non locale, pas moins de 21 liens (29 avec colonne de droite réservée aux formats adwords). En fait, c’est la présence du bloc local qui se rajoute. Nous sommes en présence de SERP hybrides issus de la mise à jour de Google Venice en 2012, il y a 1 an, jour pour jour quasiment. L’apport de Google Vénice est de collecter, en plus des résultats issus de Google maps Google plus, des résultats organiques localisés eux aussi.
Sur cette requête « dépannage à domicile » adwords s’octroie 11 annonces textuelles sur 23, soit environ la moitié mais pas tout à fait, avec une forte présence du format Google adwords express.
Parmi les 1ers résultats du référencement naturel, noter l’arrivée de l’annuairiste PagesJaunes et de Wikipédia. Sinon les liens organiques aboutissent généralement sur des pages optimisées (tant au niveau des urls, titre, H1).
Pour le Bloc local (7 liens), le 1er fait référence à l’entreprise géographiquement la plus proche de la requête avec un site bien optimisé sur le local. Les autres liens du pack sont positionnés par nombre d’avis.
La seconde et troisième fournée des résultats organiques sont moins centrés sur la localité (commune), et se déclinent selon leur poids Seo (autorité domaine, page etc..). Se glisse au milieu un lien Google image avec 4 illustrations (il faut donc ne pas négliger le balisage des photos).
Enfin, un lien « Actualités » termine la page, sur le site de WRI, un contenu « frais » de moins de 10 heures.
Smartphone
On retrouve la même trame de résultat, présenté de manière différente et plus adapté à l’appel téléphonique que ce soit pour les annonces adwords que pour le bloc local (appel à cliquer). Plus de liens sont présents au crawling avec un total de 26 liens. Les enseignes présentes sont pour la majeure partie semblable.
Tablette
22 liens au total ici avec une offre qui reste la même à quelque chose près.
Pour avoir un apercu des serps (pas très lisible, c’est sûr, certains liens ne sont visibles, les captures d’écran ont été tronqué pour pouvoir rentrer dans un format pas trop grand).
Que peut on retenir sur ce constat ?
On peut donc résumer que la diversité est présente dans les résultats. Soulignons la présence du programme publicitaire Adwords, n’oublions pas que les Pack locaux (pictos rouges) amènent sur Google maps où figurent aussi des annonces.
Les résultats organiques sont marqués par l’entrée récurrente des PagesJaunes (dans les serp et au niveau des avis supplémentaires sur la carte en roll-over) et de Wikipédia (1 pointe de knowledge graph !) et par la quasi-disparition des avis étoilés (faisant double emploi avec ceux de Google plus). Aucune fiabilité statistique n’est donc à tirer de ce constat fait ici bien sûr, juste une attention ou une réflexion.